LIBAN
2 participants
Page 1 sur 1
LIBAN
Jeudi à 17 heures, Israël a levé le blocus aérien qu’il maintenait sur le Liban depuis près de deux mois. Mais l’Etat hébreu refuse de libérer les eaux libanaises tant que la flotte de la force internationale n’est pas en place. En outre, Tsahal se réserve le droit d’empêcher par la force de nouvelles livraisons d’armes au Hezbollah.
Une levée partielle. Si Israël a bien levé jeudi son blocus aérien à 17 heures, il a en revanche maintenu le blocus maritime. Trente minutes après l’annonce de la levée, l’Etat hébreu annonçait qu’il maintenait, «en coordination avec l’ONU», son blocus naval jusqu’à l’arrivée de «la flotte internationale». On ne sait pour le moment pas s’il s’agit d'attendre les navires allemands qui commanderont le déploiement maritime, et dont l’arrivée n’est prévue que dans deux semaines, ou les forces navales italiennes, françaises et grecques, qui croisent déjà au large des côtes libanaises.
Signe de la fin du blocus aérien, un premier vol commercial s’est posé sur l’aéroport de Beyrouth. L’appareil de la Middle East Earline s’est posé sur le tarmac peu avant 17 heures, heure française, en provenance de Paris.
Officiellement, l’Etat hébreu s’est retiré après avoir obtenu des assurances de l'ONU et des Etats-Unis pour un «contrôle des ports et aéroports du Liban» par la force internationale. Mais Tel-Aviv a surtout cédé aux pressions qui se multipliaient ces derniers jours. De la part du secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, qui estime que la levée du blocus «permettra d'aboutir à un cessez-le-feu permanent», qui permettrait d’aller «vers un processus de paix plus large dans la région», mais surtout de celle de Washington.
Israël maintient son «droit à l’autodéfense»
En visite à Madrid, Kofi Annan a plaidé pour un retrait complet de l’armée israélienne du Liban-Sud à la mi-septembre. A cette date, «Il y aura 5.000 hommes» de la Finul renforcée sur le terrain, «une force de taille suffisante pour permettre un retrait israélien».
Israël a cependant prévenu qu’il «maintient son droit à l’autodéfense» et se réserve le droit d'attaquer d'éventuels convois d'armes destinées à la milice chiite du Hezbollah, en provenance de Syrie, comme l’a rappelé jeudi matin le cabinet du Premier ministre Ehud Olmert. Tsahal s’est d’ailleurs livré à une spectaculaire opération jeudi en fin de matinée, à proximité du village de Marouahine, au Liban-Sud. Des tanks et des commandos ont défilé, alors que des explosions, officiellement dues aux opérations de déminage, retentissaient.
Si la levée du blocus a soulagé la population libanaise, elle a en revanche suscité de fortes critiques en Israël. L'armée et les familles des deux soldats enlevés estiment que l'Etat hébreu a perdu son dernier moyen de pression pour obtenir leur libération.
Le Figaro
Une levée partielle. Si Israël a bien levé jeudi son blocus aérien à 17 heures, il a en revanche maintenu le blocus maritime. Trente minutes après l’annonce de la levée, l’Etat hébreu annonçait qu’il maintenait, «en coordination avec l’ONU», son blocus naval jusqu’à l’arrivée de «la flotte internationale». On ne sait pour le moment pas s’il s’agit d'attendre les navires allemands qui commanderont le déploiement maritime, et dont l’arrivée n’est prévue que dans deux semaines, ou les forces navales italiennes, françaises et grecques, qui croisent déjà au large des côtes libanaises.
Signe de la fin du blocus aérien, un premier vol commercial s’est posé sur l’aéroport de Beyrouth. L’appareil de la Middle East Earline s’est posé sur le tarmac peu avant 17 heures, heure française, en provenance de Paris.
Officiellement, l’Etat hébreu s’est retiré après avoir obtenu des assurances de l'ONU et des Etats-Unis pour un «contrôle des ports et aéroports du Liban» par la force internationale. Mais Tel-Aviv a surtout cédé aux pressions qui se multipliaient ces derniers jours. De la part du secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, qui estime que la levée du blocus «permettra d'aboutir à un cessez-le-feu permanent», qui permettrait d’aller «vers un processus de paix plus large dans la région», mais surtout de celle de Washington.
Israël maintient son «droit à l’autodéfense»
En visite à Madrid, Kofi Annan a plaidé pour un retrait complet de l’armée israélienne du Liban-Sud à la mi-septembre. A cette date, «Il y aura 5.000 hommes» de la Finul renforcée sur le terrain, «une force de taille suffisante pour permettre un retrait israélien».
Israël a cependant prévenu qu’il «maintient son droit à l’autodéfense» et se réserve le droit d'attaquer d'éventuels convois d'armes destinées à la milice chiite du Hezbollah, en provenance de Syrie, comme l’a rappelé jeudi matin le cabinet du Premier ministre Ehud Olmert. Tsahal s’est d’ailleurs livré à une spectaculaire opération jeudi en fin de matinée, à proximité du village de Marouahine, au Liban-Sud. Des tanks et des commandos ont défilé, alors que des explosions, officiellement dues aux opérations de déminage, retentissaient.
Si la levée du blocus a soulagé la population libanaise, elle a en revanche suscité de fortes critiques en Israël. L'armée et les familles des deux soldats enlevés estiment que l'Etat hébreu a perdu son dernier moyen de pression pour obtenir leur libération.
Le Figaro
Re: LIBAN
Allah winsir Lebnan !!!! wi 7ttem el hayoud ! Amin ya Rab
slim- Membre Débutant
- Nombre de messages : 86
Localisation : La Meque
Date d'inscription : 02/09/2006
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum