Allergie alimentaire
3 participants
Page 1 sur 1
Allergie alimentaire
salam alikoum
Les cas d'allergie alimentaire sont de plus en plus fréquents, en raison de la diversification de notre alimentation.
Du simple picotement buccal au redoutable choc anaphylactique, en passant par l'eczéma ou la crise d'asthme, l'allergie alimentaire peut prendre des formes très diverses.
Comment les combattre ? Comment gérer ? Quels types de régime ? etc...
Les cas d'allergie alimentaire sont de plus en plus fréquents, en raison de la diversification de notre alimentation.
Du simple picotement buccal au redoutable choc anaphylactique, en passant par l'eczéma ou la crise d'asthme, l'allergie alimentaire peut prendre des formes très diverses.
Comment les combattre ? Comment gérer ? Quels types de régime ? etc...
Dernière édition par lina le Ven Juil 25, 2008 3:33 pm, édité 2 fois
lina- Admin
- Nombre de messages : 5420
Religion : Islam
Date d'inscription : 27/11/2004
Re: Allergie alimentaire
La plupart des individus mangent une grande variété d’aliments sans encourir le moindre risque. Pour un petit pourcentage de la population, cependant, des aliments ou des composants spécifiques peuvent provoquer des réactions secondaires allant d’une légère rougeur à une sévère réponse allergique.
Les réactions alimentaires secondaires peuvent être dues à une allergie ou une intolérance alimentaire. Alors qu’environ 1 personne sur 3 s’estime allergique à certains aliments, en réalité, la prévalence de l’allergie est estimée à environ 2 % de la population. Chez les enfants, elle est peu plus élevée, entre 3 et 7%, bien que chez la majorité des enfants, les allergies disparaissent après l’entrée à l’école.
Que se passe-t-il au cours d’une réaction allergique ?
Le système immunitaire protège généralement l’organisme de protéines étrangères ou générant une réponse visant à les éliminer. L’allergie est essentiellement « une immunité qui tourne mal » : une substance normalement sans danger est perçue comme une menace - un allergène - et attaquée par les défenses immunologiques de l’organisme. Dans une vraie réaction allergique, l’organisme produit des anticorps (une protéine qui se lie spécifiquement à une autre protéine appelée antigène - l’allergène - pour la désactiver et l’éliminer). Les immonglobulines E (IgE) sont des anticorps qui réagissent avec l’allergène et provoquent ensuite une réaction avec les mastocytes (cellules tissulaires) et les basophiles (un type de cellule sanguine). Les mastocytes se retrouvent à la surface de la peau et dans les membranes tapissant le nez, l’arbre respiratoire, les yeux et les intestins. Une substance appelée histamine ou d’autres substances comme les leucotriènes et les prostaglandines sont libérées à partir des mastocytes et créent la réponse allergique (voir tableau). Les effets secondaires sont immédiats et habituellement localisés. Certaines réactions se produisent plusieurs heures ou même plusieurs jours après l’exposition. Elles sont généralement appelées « réactions d’hypersensibilité retardée ».
Heureusement, la plupart des réactions allergiques sont relativement modérées, mais un petit nombre d’individus peut être victime d’une réaction parfois mortelle, l’anaphylaxie. Une réaction anaphylactique peut se produire quelques minutes seulement après une exposition et un contrôle médical est alors absolument nécessaire. Les cacahuètes peuvent causer un « choc anaphylactique », qui s’accompagne d’une diminution sévère de la tension artérielle pouvant mener à l’arrêt cardiaque, si de l’adrénaline n’est pas rapidement administrée pour ouvrir les voies aériennes.
SYMPTOMES DES ALLERGIES ALIMENTAIRES
Respiratoires
Nez qui coule ou congestion nasale
Éternuement
Asthme (difficulté à respirer)
Toux et râle
Cutanés
Gonflement des lèvres, de la bouche, de la langue, du visage et/ou de la gorge (angioedème)
Urticaire
Éruptions ou rougeurs (prurit)
Démangeaisons
Eczéma
Gastro-intestinaux
Crampes abdominales
Diarrhée
Nausée
Vomissement
Coliques
Ballonnement
Systémiques
Choc anaphylactique (choc sévère généralisé)
Quelles personnes sont à risque d’allergie alimentaire ?
L’histoire familiale est l’un des éléments les plus prédictifs de l’allergie alimentaire. Les enfants ayant un parent allergique ont deux fois plus de risques de développer une allergie alimentaire que les enfants n’ayant pas de parent allergique. Si les deux parents sont allergiques, le risque s’élève entre 4 et 6 fois. L’allaitement maternel pourrait réduire le risque d’allergie alimentaire par rapport aux laits pour nourrissons. Chez les bébés de familles souffrant d’allergies, l’allaitement maternel exclusif pendant 4 à 6 mois semble fournir un degré de protection.
Quels aliments constituent les principales causes d’allergie alimentaire ?
Alors que les réactions allergiques peuvent se manifester avec n’importe quel aliment ou composant de l’aliment, certaines sont plus fréquentes que d’autres. C’est le cas de l’allergie au lait de vache, aux œufs, au soja, au blé, aux crustacés, aux fruits, aux cacahuètes et aux noix.
Les réactions alimentaires secondaires peuvent être dues à une allergie ou une intolérance alimentaire. Alors qu’environ 1 personne sur 3 s’estime allergique à certains aliments, en réalité, la prévalence de l’allergie est estimée à environ 2 % de la population. Chez les enfants, elle est peu plus élevée, entre 3 et 7%, bien que chez la majorité des enfants, les allergies disparaissent après l’entrée à l’école.
Que se passe-t-il au cours d’une réaction allergique ?
Le système immunitaire protège généralement l’organisme de protéines étrangères ou générant une réponse visant à les éliminer. L’allergie est essentiellement « une immunité qui tourne mal » : une substance normalement sans danger est perçue comme une menace - un allergène - et attaquée par les défenses immunologiques de l’organisme. Dans une vraie réaction allergique, l’organisme produit des anticorps (une protéine qui se lie spécifiquement à une autre protéine appelée antigène - l’allergène - pour la désactiver et l’éliminer). Les immonglobulines E (IgE) sont des anticorps qui réagissent avec l’allergène et provoquent ensuite une réaction avec les mastocytes (cellules tissulaires) et les basophiles (un type de cellule sanguine). Les mastocytes se retrouvent à la surface de la peau et dans les membranes tapissant le nez, l’arbre respiratoire, les yeux et les intestins. Une substance appelée histamine ou d’autres substances comme les leucotriènes et les prostaglandines sont libérées à partir des mastocytes et créent la réponse allergique (voir tableau). Les effets secondaires sont immédiats et habituellement localisés. Certaines réactions se produisent plusieurs heures ou même plusieurs jours après l’exposition. Elles sont généralement appelées « réactions d’hypersensibilité retardée ».
Heureusement, la plupart des réactions allergiques sont relativement modérées, mais un petit nombre d’individus peut être victime d’une réaction parfois mortelle, l’anaphylaxie. Une réaction anaphylactique peut se produire quelques minutes seulement après une exposition et un contrôle médical est alors absolument nécessaire. Les cacahuètes peuvent causer un « choc anaphylactique », qui s’accompagne d’une diminution sévère de la tension artérielle pouvant mener à l’arrêt cardiaque, si de l’adrénaline n’est pas rapidement administrée pour ouvrir les voies aériennes.
SYMPTOMES DES ALLERGIES ALIMENTAIRES
Respiratoires
Nez qui coule ou congestion nasale
Éternuement
Asthme (difficulté à respirer)
Toux et râle
Cutanés
Gonflement des lèvres, de la bouche, de la langue, du visage et/ou de la gorge (angioedème)
Urticaire
Éruptions ou rougeurs (prurit)
Démangeaisons
Eczéma
Gastro-intestinaux
Crampes abdominales
Diarrhée
Nausée
Vomissement
Coliques
Ballonnement
Systémiques
Choc anaphylactique (choc sévère généralisé)
Quelles personnes sont à risque d’allergie alimentaire ?
L’histoire familiale est l’un des éléments les plus prédictifs de l’allergie alimentaire. Les enfants ayant un parent allergique ont deux fois plus de risques de développer une allergie alimentaire que les enfants n’ayant pas de parent allergique. Si les deux parents sont allergiques, le risque s’élève entre 4 et 6 fois. L’allaitement maternel pourrait réduire le risque d’allergie alimentaire par rapport aux laits pour nourrissons. Chez les bébés de familles souffrant d’allergies, l’allaitement maternel exclusif pendant 4 à 6 mois semble fournir un degré de protection.
Quels aliments constituent les principales causes d’allergie alimentaire ?
Alors que les réactions allergiques peuvent se manifester avec n’importe quel aliment ou composant de l’aliment, certaines sont plus fréquentes que d’autres. C’est le cas de l’allergie au lait de vache, aux œufs, au soja, au blé, aux crustacés, aux fruits, aux cacahuètes et aux noix.
lina- Admin
- Nombre de messages : 5420
Religion : Islam
Date d'inscription : 27/11/2004
Re: Allergie alimentaire
L’allergie aux protéines du lait de vache
L’allergie aux protéines du lait de vache est plus fréquemment rencontrée chez les enfants, particulièrement en cas d’histoire familiale d’allergie. Elle se révèle chez 0,5 à 4 % des enfants, mais sa prévalence diminue avec l’âge. Les symptômes les plus fréquents sont les vomissements et la diarrhée, bien qu’ils peuvent fortement différer d’un individu à l’autre. Heureusement, ce type d’allergie disparaît généralement en grandissant.
L’allergénicité du lait de vache peut être réduite par différents traitements du lait. Le traitement thermique dénature certaines protéines, réduisant ainsi leur allergénicité. Pour cette raison, certains individus sensibles au lait peuvent tolérer le lait stérilisé ou déshydraté, mais pas le lait pasteurisé. D’autres procédés, comme la digestion enzymatique des protéines en peptides, diminuent aussi l’allergénicité des protéines du petit-lait. Dans les produits fermentés, comme le yaourt et le fromage, la structure protéique demeure inchangée, si bien qu’ils conservent leur potentiel allergique.
Une fois que le diagnostic de l’allergie au lait de vache est confirmé, il est indispensable de s’assurer qu’une alimentation équilibrée est maintenue, surtout durant la croissance. Il faut en effet veiller à couvrir les besoins en calcium, magnésium et en vitamines A, D, B2 et B12. La consommation de sardines et de saumon en conserve (avec les arêtes), et de certains végétaux (oranges, brocoli) permet de maintenir les apports en calcium.
L’allergie aux cacahuètes et aux noix
L’allergie aux fruits oléagineux est préoccupante, car elle débute tôt dans la vie, se poursuit à l’âge adulte et peut s’avérer fatale. Les cacahuètes, mais aussi les noix, les amandes, les noix du Brésil et les noisettes peuvent occasionner des symptômes par un simple contact sur la peau ou par inhalation. Dans les formes modérées, les noix donnent des rougeurs, un sentiment de malaise, un mal de tête et un gonflement des lèvres et de la langue.
Dans les formes sévères, les cacahuètes et toutes les noix peuvent provoquer un choc anaphylactique. Etant donné la sévérité potentielle des symptômes, il est recommandé aux personnes allergiques d’éviter tout contact avec ces aliments et de porter en permanence une seringue d’adrénaline sur eux.
Autres allergènes alimentaires fréquents
D’autres aliments sont aussi associés à des réactions allergiques : les fruits, les légumes secs (soja, haricots), œufs, crustacés (crabe, crevettes, langouste, homard), poisson, légumes, graines de sésame, graines de tournesol, graines de moutarde
L’allergénicité de certains de ces allergènes est détruite à la chaleur ou au cours du processus industriel. De nouvelles techniques telles que les traitements à haute pression, la fermentation et les traitements enzymatiques peuvent diminuer l’allergénicité de certaines protéines alimentaires. De plus, les allergènes peuvent aussi être extraits lors du raffinage des huiles. Un des problèmes non résolus demeure toutefois la présence de résidus d’allergènes dans les aliments préparés ou confectionnés à la maison.
le conseil européen de l'information sur l'alimentation
L’allergie aux protéines du lait de vache est plus fréquemment rencontrée chez les enfants, particulièrement en cas d’histoire familiale d’allergie. Elle se révèle chez 0,5 à 4 % des enfants, mais sa prévalence diminue avec l’âge. Les symptômes les plus fréquents sont les vomissements et la diarrhée, bien qu’ils peuvent fortement différer d’un individu à l’autre. Heureusement, ce type d’allergie disparaît généralement en grandissant.
L’allergénicité du lait de vache peut être réduite par différents traitements du lait. Le traitement thermique dénature certaines protéines, réduisant ainsi leur allergénicité. Pour cette raison, certains individus sensibles au lait peuvent tolérer le lait stérilisé ou déshydraté, mais pas le lait pasteurisé. D’autres procédés, comme la digestion enzymatique des protéines en peptides, diminuent aussi l’allergénicité des protéines du petit-lait. Dans les produits fermentés, comme le yaourt et le fromage, la structure protéique demeure inchangée, si bien qu’ils conservent leur potentiel allergique.
Une fois que le diagnostic de l’allergie au lait de vache est confirmé, il est indispensable de s’assurer qu’une alimentation équilibrée est maintenue, surtout durant la croissance. Il faut en effet veiller à couvrir les besoins en calcium, magnésium et en vitamines A, D, B2 et B12. La consommation de sardines et de saumon en conserve (avec les arêtes), et de certains végétaux (oranges, brocoli) permet de maintenir les apports en calcium.
L’allergie aux cacahuètes et aux noix
L’allergie aux fruits oléagineux est préoccupante, car elle débute tôt dans la vie, se poursuit à l’âge adulte et peut s’avérer fatale. Les cacahuètes, mais aussi les noix, les amandes, les noix du Brésil et les noisettes peuvent occasionner des symptômes par un simple contact sur la peau ou par inhalation. Dans les formes modérées, les noix donnent des rougeurs, un sentiment de malaise, un mal de tête et un gonflement des lèvres et de la langue.
Dans les formes sévères, les cacahuètes et toutes les noix peuvent provoquer un choc anaphylactique. Etant donné la sévérité potentielle des symptômes, il est recommandé aux personnes allergiques d’éviter tout contact avec ces aliments et de porter en permanence une seringue d’adrénaline sur eux.
Autres allergènes alimentaires fréquents
D’autres aliments sont aussi associés à des réactions allergiques : les fruits, les légumes secs (soja, haricots), œufs, crustacés (crabe, crevettes, langouste, homard), poisson, légumes, graines de sésame, graines de tournesol, graines de moutarde
L’allergénicité de certains de ces allergènes est détruite à la chaleur ou au cours du processus industriel. De nouvelles techniques telles que les traitements à haute pression, la fermentation et les traitements enzymatiques peuvent diminuer l’allergénicité de certaines protéines alimentaires. De plus, les allergènes peuvent aussi être extraits lors du raffinage des huiles. Un des problèmes non résolus demeure toutefois la présence de résidus d’allergènes dans les aliments préparés ou confectionnés à la maison.
le conseil européen de l'information sur l'alimentation
lina- Admin
- Nombre de messages : 5420
Religion : Islam
Date d'inscription : 27/11/2004
Re: Allergie alimentaire
Salam,
Barakallah ou fik pour ces infos!
Barakallah ou fik pour ces infos!
hamet- Membre Fidéle
- Nombre de messages : 255
Age : 39
Localisation : Dakar, Senegal
Date d'inscription : 26/02/2007
Re: Allergie alimentaire
BARAK ALLAHU FÎK
QUE DIEU TE SOIT RECONNAISSANT CE SAVOIR COMBIEN IMPORTANT QUE TU A BIEN VOULU PARTAGE AVEC NOUS.
QU'ALLAH::(((emoticon)) NOUS NOUS CONFORME A CE QU'IL AIME ET AGREE
souleymane- Nouveau Membre
- Nombre de messages : 71
Age : 47
Localisation : Dakar/ Sénégal
Emploi : Etudiant
Religion : islam
Date d'inscription : 23/01/2007
Re: Allergie alimentaire
veuillez lire à la place de emoticon allh soub hanahu wa ta ala
souleymane- Nouveau Membre
- Nombre de messages : 71
Age : 47
Localisation : Dakar/ Sénégal
Emploi : Etudiant
Religion : islam
Date d'inscription : 23/01/2007
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum