quand l occident retourne sa veste !

par anissa Lun Aoû 14, 2006 4:14 pm

Le cessez-le-feu "est très fragile", selon Avi Pazner

AP | 14.08.06 | 18:00

PARIS (AP) -- "Pour le moment le cessez-le-feu tient bien mais il est très fragile", jugeait lundi le porte-parole du gouvernement israélien Avi Pazner. "Nous sommes encore très prudents", a-t-il souligné sur France Inter, "et nous n'avons pas donné l'autorisation à nos populations de sortir des abris où elles se terrent".
"Nous voulons maintenant travailler rapidement, essayer de bâtir une nouvelle réalité entre le Liban et nous qui permettra aux deux peuples de vivre en sécurité l'un à côté de l'autre", a ajouté Avi Pazner, assurant qu'Israël respecterait "scrupuleusement" le cessez-le-feu.
"Nous n'avons pas envie de rester au Liban une minute de plus que strictement nécessaire. Nous n'avons aucune intention, aucune ambition de rester au Liban", a-t-il affirmé. "Nous attendons les forces internationales, si elles arrivent demain, nous nous retirons demain, nous attendons les forces de l'armée libanaise, si elles arrivent ce soir, nous nous retirons ce soir".
L'ancien ambassadeur d'Israël en France mesure la "victoire" de l'Etat hébreu à l'aune de la réaction de la communauté internationale qui "ne veut plus voir le Hezbollah régner au sud du Liban".
"Tout le monde a compris quelles étaient les raisons de ce conflit, qui a provoqué ce conflit, qui a entraîné le Liban dans cette aventure contre Israël, qui est un avant-poste de l'Iran fanatique au Moyen-Orient", a-t-il assuré, se félicitant que "dans la résolution de l'ONU il est clairement indiqué que le Hezbollah est mis sur le banc des accusés".
D'une manière générale, Avi Pazner a dit avoir "ressenti un grand soutien de la part de la communauté internationale, même s'il y a eu des critiques, si certains ont pensé qu'il y avait un usage disproportionné de la force".
"Nous ne ressentons que de l'amitié envers le Liban, nous n'avons rien contre le peuple libanais, rien contre le gouvernement libanais et si nous pouvions entamer un dialogue ce serait un plaisir", a-t-il conclu, se montrant sceptique quant à la coopération du Hezbollah dans un tel processus.
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